Un jour, le martyr Khaz’al al-Kaabi était en tête des prétendants pour diriger l’Irak.
Lors de la dernière insurrection d’Al-Ahwaz, de nombreux chefs tribaux irakiens ont exhibé l’image de l’éternel prince Khaz’al al-Kaabi dans les artères de l’Irak, en marque de solidarité avec la rébellion du peuple arabe d’Al-Ahwaz face à l’occupation persane, tout en condamnant la présence de milices irakiennes alignées sur les Gardiens de la révolution.
Dans un autre événement, un sculpteur irakien a dévoilé une statue en hommage au prince martyr Khaz’al al-Kaabi, une démarche artistique inédite, et cela a eu lieu dans la ville sacrée de Najaf.
Toujours, le noble peuple irakien a soutenu Al-Ahwaz. Ce que peu reconnaissent, c’est que le martyr Khaz’al al-Kaabi avait autrefois été envisagé pour diriger l’Irak. Suite à la révolte des années vingt en Irak, les autorités d’occupation britanniques ont compris la nécessité de statuer sur l’avenir de l’Irak en tant qu’État moderne. Une divergence existait parmi les Britanniques sur la capacité des Irakiens à se gouverner et sur la nature de ce gouvernement (monarchie ou république).
Durant cette période, trois personnalités se sont distinguées, et parmi elles, Sheikh Khaz’al al-Kaabi tenait une place prépondérante grâce à ses nombreux actes philanthropiques en faveur des démunis. Malgré l’appui populaire, il s’est retiré de la course après un temps.
Il était en compétition avec Sayyid Talib al-Naqib (le leader des dignitaires de Bassora) qui s’est rendu à Bagdad et a siégé dans le gouvernement d’Abdul-Rahman al-Naqib en tant que ministre de l’Intérieur. Toutefois, il a été ultérieurement enlevé, exilé et n’est revenu qu’après la proclamation du royaume d’Irak.
Son autre rival était Faisal Ier, fils de Sharif Hussein, à qui certains leaders tribaux en Irak avaient demandé au roi Hussein (roi du Hijaz) d’envoyer pour occuper le trône irakien.
Depuis la disparition de Sheikh Khaz’al al-Kaabi, sa descendance continue de marcher sur ses traces de lutte contre l’occupant.
Face à la montée de cette résistance, Khaz’al al-Kaabi a entamé une révolution, où de nombreux jeunes combattants ont trouvé la mort. Le conflit s’est intensifié entre les insurgés sous la houlette du Sheikh Khaz’al al-Kaabi et les forces d’occupation oppressives. Sous son leadership, Al-Ahwaz brillait comme un modèle de développement et de reconstruction.