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Ahwazis et apprentissage de l’arabe (2)

 

Les activistes des droits de l’homme ont mis en lumière l’école du martyr Jassem Assakera dans l’une des villages de la ville d’Al-Falahiya, l’une des villes du Khuzestan, qui souffre de pauvreté et de pénurie de services dans diverses installations publiques, en particulier les écoles, les transports, les communications, les installations sanitaires, les coopératives et autres services qui constituent aujourd’hui un élément essentiel de la vie humaine.

Lors de la visite des activistes des droits de l’homme à cette école, ils ont constaté que les élèves n’avaient pas de tables pour étudier, ce qui les obligeait à s’asseoir directement par terre pour suivre l’enseignement quotidien.

Ils ont également enregistré d’autres violations, notamment l’absence de chauffage, d’installations sanitaires (sans toilettes) et le manque d’espace suffisant à l’école pour que les élèves passent leur temps entre les cours, en plus de l’absence d’un lieu spécifique pour les cours de sport, qui constituent un complément essentiel à l’éducation physique.

Il convient de noter que les autorités d’occupation iraniennes n’ont pas fourni de moyens de transport aux élèves du Khuzestan pour se rendre à l’école, ce service non disponible constituant un obstacle particulièrement important en hiver. De plus, l’ennemi iranien interdit l’ouverture d’écoles où l’enseignement se fait en arabe, de sorte que les écoles sont en langue de l’occupant iranien et les programmes sont fournis par le gouvernement iranien, dans le but de changer les concepts des étudiants arabes et de les éduquer dans la culture de l’enseignement iranien, qui est une tentative de l’ennemi de laver les cerveaux des étudiants arabes du Khuzestan et de les détourner de leur arabité en leur inculquant les concepts et la culture iraniens, ce qui est un projet extrêmement dangereux.

La situation des écoles dans le Khuzestan occupé sous l’occupation iranienne et l’absence de moyens de transport pour les élèves constituent une négligence délibérée de la part de l’ennemi iranien, ce qui rend le secteur de l’éducation et les écoles marginalisés par les autorités d’occupation iraniennes dans le Khuzestan occupé.

Ce que les étudiants arabes du Khuzestan souffrent en termes de négligence et de manque d’attention à leur niveau d’éducation les rend incapables de poursuivre leurs études, alors que l’ennemi iranien vise derrière cette négligence à élargir le cercle de l’analphabétisme et de l’ignorance parmi les Arabes du Khuzestan, en particulier les jeunes, ce qui sert à perpétuer la colonisation iranienne, qui absorbe les richesses de ce pays arabe endormi et maintient son peuple du Khuzestan dans un état de pauvreté, de pauvreté et d’ignorance.

Ainsi, l’Iran et ses dirigeants continuent de profiter des richesses du Khuzestan aux dépens des habitants du Khuzestan, qui sont les détenteurs de cette richesse, que les régimes iraniens successifs exploitent dans leur occupation du Khuzestan arabe depuis 1925, année de la colonisation de l’Iran du Khuzestan.

Les politiques de marginalisation et d’élargissement de l’analphabétisme dans le Khuzestan font partie d’un grand plan colonial iranien visant à vider l’éducation de son contenu et de ses objectifs. Ainsi, cette politique est l’un des piliers de ce plan iranien qui vise à prolonger la durée de l’occupation du Khuzestan par l’Iran et à le maintenir sous la domination et le contrôle iraniens.

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