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Une peine sévère et des actes de torture : L’histoire du prisonnier politique ahwazi Hassan Al-Naseri

 

Le prisonnier politique ahwazi Hassan Al-Naseri est retourné en prison après un congé médical de 14 jours. Il a de nouveau été transféré à la prison de Vakilabad, dans la ville de Mashhad, après que les autorités lui aient accordé un congé temporaire en raison de sa santé dégradée.

Cela fait suite à une longue période d’incarcération dans les prisons iraniennes, où il purge une peine de 20 ans pour des accusations liées à la “propagande contre le régime iranien” et aux “activités contre la République islamique”.

Hassan Al-Naseri, un militant politique originaire de la ville de Sous, au nord d’Ahwaz, a été arrêté en janvier 2011. Il a ensuite été jugé par le tribunal révolutionnaire pour des accusations de “guerre contre Dieu”, “atteinte à la sécurité nationale” et “relations avec des pays étrangers” — des accusations fréquemment utilisées par les autorités iraniennes pour réprimer les militants ahwazis et affaiblir les mouvements de protestation politique.

Après son arrestation, Al-Naseri a subi plusieurs mois de torture physique et psychologique dans un centre de détention des services de renseignement iraniens à Ahwaz, avant d’être transféré à la prison de Mashhad. Il y a passé plusieurs années avant d’être envoyé plus tard dans une prison ouverte.

Bien que son état de santé se soit gravement détérioré pendant son incarcération en raison des tortures et des mauvais traitements, Hassan Al-Naseri n’a bénéficié que d’un congé médical de 14 jours avant d’être rapidement renvoyé en prison. Une source proche de lui a confirmé que sa condition physique avait empiré de manière significative au cours de sa détention, nécessitant un traitement médical urgent.

Malgré sa santé fragile, la peine de 20 ans de prison reste en vigueur et est actuellement appliquée à la prison de Vakilabad, dans la ville de Mashhad.

Les autorités iraniennes poursuivent leur politique de répression envers les militants et les opposants ahwazis à travers des arrestations politiques et des peines sévères, illustrant un mépris flagrant des droits de l’homme dans la région.

Des rapports indiquent que des militants ahwazis, comme Hassan Al-Naseri, endurent des conditions de détention inhumaines, y compris des tortures physiques et psychologiques, ce qui reflète la politique répressive exercée par les autorités iraniennes contre le peuple ahwazi et les militants politiques.

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