
Une nouvelle catastrophe écologique menace les marais de Huweiza dans un silence complice face aux droits de l’homme en Ahwaz
La région des marais de Huweiza, en Ahwaz, fait face à une tragédie écologique grandissante due à des fuites de pétrole brut provenant de puits abandonnés, entraînant la contamination de vastes zones d’eau et de terres agricoles. Cette pollution cause des dégâts considérables à l’écosystème local et menace gravement la flore et la faune.
Cet incident, ignoré par les autorités d’occupation iraniennes sans qu’aucune action efficace ne soit entreprise, reflète clairement une politique d’abandon systématique des régions ahwazies. Tandis que les ressources naturelles de la région sont exploitées par des compagnies pétrolières affiliées au régime iranien, la population ahwazie est exclue de tout bénéfice légitime et doit faire face à un taux de chômage élevé ainsi qu’à des conditions de vie précaires.
Des militants ahwazis affirment que ce qui se passe dans les marais de Huweiza n’est pas un simple incident technique, mais bien la conséquence directe de la négligence volontaire des autorités face à la protection de l’environnement et à la sécurité des communautés locales.
Selon ces activistes, les compagnies pétrolières opérant dans la région ne respectent pas les normes environnementales reconnues ; elles agissent sans surveillance ni responsabilité, ce qui entraîne la répétition de catastrophes écologiques dont les coûts sont supportés par les populations et la nature.
Dans ce contexte, les voix des Ahwazis s’élèvent pour revendiquer leurs droits fondamentaux : le droit à un environnement sain, à un emploi digne, et à une vie exempte de discrimination et de marginalisation.
Les habitants tiennent les autorités iraniennes d’occupation pour entièrement responsables de la dégradation écologique et sociale dans leurs régions, et appellent à une intervention internationale urgente pour surveiller la situation, faire cesser les violations répétées, et garantir la protection conjointe de l’environnement et de la dignité humaine.