Protestations populaires pour réclamer des salaires en retard et rejeter les nominations des colons persans
La région de Sha’biyya, située en périphérie de la ville de Toster dans Al-Ahwaz, a été le théâtre d’une manifestation massive organisée par ses habitants pour réclamer le paiement de leurs salaires en retard et exiger l’embauche des citoyens arabes dans la compagnie sucrière d’Al-Ahwaz.
Les habitants de Sha’biyya ont protesté pour demander la nomination de leurs membres dans la compagnie sucrière et les autres institutions d’Al-Ahwaz, tout en rejetant la présence des colons persans dans les institutions locales. Cette présence est perçue comme une partie du plan d’occupation iranienne visant à modifier la démographie de la région.
Au cours de leur manifestation, les autorités iraniennes d’occupation ont contraint les protestataires à brandir le drapeau iranien dans une tentative d’imposer la légitimité de leur occupation sur Al-Ahwaz.
Un manifestant a déclaré que les forces d’occupation iraniennes les avaient forcés à lever le drapeau iranien dans le but de légitimer leur mainmise sur les terres d’Al-Ahwaz. Il a ajouté que l’occupation iranienne procède systématiquement à la nomination de colons persans dans les institutions d’Al-Ahwaz, une stratégie visant à modifier la structure démographique de la région, ce que rejettent fermement les habitants arabes d’Al-Ahwaz.
Un autre participant à la manifestation, qui a préféré rester anonyme, a souligné que les habitants arabes d’Al-Ahwaz souffrent de discrimination dans l’accès à l’emploi au sein de leurs propres institutions nationales, lesquelles sont ouvertes en priorité aux colons persans. Il a indiqué que la situation dans Al-Ahwaz est devenue extrêmement difficile pour les habitants locaux, malgré les immenses ressources naturelles de la région.
Par ailleurs, il a été mentionné qu’une partie des manifestants n’avait pas reçu leurs salaires depuis plus de trois mois. Il a ajouté qu’il existe un plan apparent de la part de l’occupation iranienne pour liquider la compagnie sucrière, ce qui représenterait un coup dur pour l’une des industries les plus importantes et historiques de la région du Golfe.