Pollution environnementale délibérée à Ahwaz : Une politique de l’occupation iranienne
La région arabe occupée d’Ahwaz fait face à une grave crise environnementale qui s’aggrave de jour en jour. Cette crise se manifeste particulièrement par l’augmentation des taux de pollution de l’air due aux activités industrielles et pétrolières intensives menées par les autorités d’occupation iraniennes dans la région.
La ville d’Ahwaz souffre d’une pollution atmosphérique sévère, causée par divers facteurs industriels, tels que la combustion du pétrole et l’élimination des déchets, ce qui entraîne un niveau de pollution sans précédent affectant directement la santé des habitants.
Selon Davood Mirshkar, directeur général de la protection de l’environnement à Ahwaz, les torchères pétrolières, dont le nombre est estimé à environ 50 dans la région, constituent l’une des principales sources de pollution de l’air. Malgré les tentatives apparentes de réduire cette pollution, ces torchères restent en activité 24 heures sur 24, libérant des gaz nocifs qui dégradent la qualité de l’air et augmentent les risques de maladies respiratoires chroniques et de troubles cardiaques parmi la population.
Les déclarations de Mirshkar révèlent que les politiques environnementales actuellement mises en œuvre, telles que le projet « Kahab » visant à capturer les gaz dans les stations de carburant, sont lentes et inefficaces, avec d’importants retards dans leur application.
De plus, la région subit les conséquences de l’utilisation de mazout dans les centrales électriques, ce qui aggrave les niveaux de pollution, malgré les efforts pour réduire son utilisation et le remplacer par du gaz naturel.
La situation à Ahwaz se détériore également en raison des décisions répétées des autorités d’occupation iraniennes de construire de grands projets industriels, tels que des usines et des centrales électriques, à proximité des zones résidentielles, sans tenir compte des impacts de ces installations sur l’environnement ou la santé des citoyens.
En outre, la pratique répandue de brûler les champs de canne à sucre dans la région aggrave considérablement la pollution, libérant d’énormes quantités de fumée et de polluants atmosphériques nocifs qui affectent directement les habitants.
Bien que les autorités d’occupation iraniennes annoncent parfois leur intention de réduire la pollution, ces initiatives restent généralement limitées à des déclarations médiatiques.