
Plus de 230 Ahwazis arrêtés lors d’une campagne répressive de l’occupation iranienne
À l’occasion du centenaire de l’occupation d’Ahwaz, les forces d’occupation iraniennes ont intensifié leurs campagnes d’arrestations contre les Ahwazis, portant le nombre de détenus à plus de 230 citoyens ahwazis.
Les autorités de l’occupation iranienne ont lancé une vague d’arrestations visant les membres du peuple arabe ahwazi, craignant des manifestations de grande envergure marquant le centenaire de l’occupation d’Ahwaz en 1925.
Selon des sources des droits de l’homme, depuis décembre dernier, les forces de sécurité de l’occupation iranienne ont arrêté des dizaines d’Ahwazis et convoqué des centaines d’entre eux aux sièges des services de renseignement de la milice des Gardiens de la révolution (connu sous le nom de bureau 114) et du ministère du Renseignement iranien (bureau 113), où ils ont été soumis à des interrogatoires.
La majorité des détenus sont des militants culturels, civils et médiatiques, ainsi que des poètes, des défenseurs de l’environnement et des citoyens ciblés en raison de leur identité religieuse. Parmi les détenus figurent Milad Bahri, photographe et activiste social ; Mustafa Jamal, poète de langue arabe ; Ahlam Abiat Bandar, activiste culturelle ; Saeed Ismail, écrivain arabe ahwazi renommé ; et l’activiste ahwazi Amin Motouri, connu sous le nom d’« Abu Asal », entre autres.
Les jeunes Ahwazis subissent une oppression et une marginalisation systématiques de la part des autorités d’occupation iraniennes, notamment par leur exclusion des institutions ahwazies sous contrôle de l’occupation, dans le cadre d’un projet de « persanisation ».
La majorité des personnes convoquées sont originaires des villes d’Ahwaz, Ma’shour, Muhammarah, Falahiyeh, Susa, Khorramshahr, Hormuz, Abou Shehr, Bandar Jumbroun, Izeh, Testaran et Karun.
Les autorités de l’occupation iranienne ont précédemment annoncé l’arrestation de citoyens ahwazis accusés d’espionnage pour le compte d’un État du Golfe, reflétant ainsi l’état de panique qui règne au sein de l’occupation à Ahwaz.
La police de l’occupation iranienne à Ahwaz a affirmé avoir confisqué plusieurs armes de combat et de chasse lors de raids menés sur les domiciles des citoyens ahwazis.