Les renseignements de l’occupation iranienne arrêtent l’activiste ahwazi Hashem Al-Mousawi

Les services de renseignement de l’occupation iranienne ont arrêté l’activiste politique ahwazi, Sayyed Hashem Al-Mousawi, âgé de 56 ans, à son domicile situé dans la ville de Sheyban, dans l’État arabe d’Al-Ahwaz. Il a été emmené vers un lieu inconnu après la perquisition.

Al-Mousawi est considéré comme l’un des militants politiques les plus en vue d’Al-Ahwaz. Depuis 2005, il a été arrêté à trois reprises par les services de renseignement iraniens et a passé un total de sept ans dans les prisons de l’occupation.

Pendant ses périodes de détention, Al-Mousawi a été soumis à des formes extrêmes de torture psychologique et physique par les agents des services de renseignement.

Les services de renseignement de l’occupation iranienne mènent de vastes campagnes d’arrestations visant les militants ahwazis, souvent sans fondement juridique clair ni preuves tangibles contre les personnes arrêtées.

Ces arrestations font partie de la politique du régime iranien visant à réprimer les militants politiques et les défenseurs des droits humains dans les régions peuplées par des minorités comme les Baloutches, les Kurdes, les Turcs, les Azerbaïdjanais et les Ahwazis.

La montée des arrestations menées par les services de renseignement de l’occupation iranienne à Al-Ahwaz coïncide avec le centenaire de l’occupation de cette région, une date hautement symbolique pour le peuple ahwazi qui continue de lutter pour ses droits face à un régime qui pratique un marginalisation et une répression systématiques.

Selon des rapports de défense des droits de l’homme et des témoignages locaux, les autorités de l’occupation iranienne ont arrêté des dizaines d’activistes, de politiciens et même de simples travailleurs au cours des dernières semaines. Ces personnes font partie d’un mouvement plus large défendant les droits nationaux et culturels du peuple ahwazi.

Des sources indiquent que cette campagne a ciblé en particulier des figures influentes cherchant à raviver la conscience historique et culturelle des injustices subies par les Ahwazis, notamment à l’occasion du centenaire de l’occupation.