Les militants écologistes : Ahwaz victime de l’inaction de l’occupation face à la pollution de l’air
Les militants écologistes ont révélé que l’État arabe occupé d’Ahwaz, connu pour ses terres côtières et fertiles, souffre depuis longtemps de négligence et des effets des industries polluantes, entraînant une détérioration importante de la qualité de l’air.
Les militants ont expliqué qu’au cours des derniers mois, l’air à Ahwaz continue d’être chargé de polluants, obligeant les habitants à vivre dans un environnement dangereux. D’après les données du Centre de surveillance de la qualité de l’air d’Ahwaz, la qualité de l’air dans huit villes d’Ahwaz était extrêmement malsaine pour les groupes d’âge sensibles le dimanche matin 21 janvier 2024.
Selon ces statistiques, l’indice de la qualité de l’air a atteint 263 à Masjed Soleiman, 137 dans les villes de Ma’shour, Ahwaz, et Hindiyah, 263 à Behbahan, 137 à Salehieh, 114 à Qantara al-Qala’a, et 105 à Muhamara. Ces chiffres soulignent l’importance de la prudence, en particulier pour les personnes souffrant de maladies cardiaques ou pulmonaires, ainsi que pour les personnes âgées et les enfants.
Les conditions difficiles que vit Ahwaz mettent en évidence l’absence d’un programme de prévention efficace au cours des dernières années. Si un tel programme existe, il n’a pas été mis en œuvre correctement. La sécheresse, le manque d’eau dans les zones humides, les brûlages de récoltes agricoles, l’accumulation des industries polluantes et la combustion de pétrole, de gaz et de canne à sucre compliquent davantage les conditions de vie à Ahwaz.
Étant donné que cette crise ressemble aux défis auxquels font face les pays voisins du Golfe, elle semble refléter une négligence et une mauvaise gestion de la part des responsables. Jusqu’à présent, il n’y a pas de contrôle ni de responsabilité de la part des hauts responsables iraniens, tels que le procureur général, ce qui laisse la situation se détériorer rapidement.