
Détention Forcée à la Prison de Sheiban : quatre prisonniers Politiques font face à des conditions dures
Des rapports de défense des droits de l’homme ont révélé que les citoyens Ashkan Mohammadi, Farshid Kazemi, Reza Karim Nejad et Maziar Naqavi, accusés politiquement et originaires de la ville d’Izeh, sont détenus depuis plus de 18 mois à la prison de Sheiban, sous l’autorité de l’occupation iranienne à Ahwaz, sans qu’aucun procès n’ait été organisé pour examiner les charges retenues contre eux.
Ces citoyens ahwazis restent en détention malgré plus de 550 jours d’emprisonnement. Ils sont accusés de “propagande contre le régime” et “d’actions contre la sécurité nationale”. Malgré ces accusations, ils n’ont toujours pas été traduits en justice et n’ont pas été autorisés à être libérés sous caution.
Le 19 octobre dernier, ces détenus ont entamé une grève de la faim pour protester contre leur détention prolongée à la prison de Sheiban depuis plus d’un an. En réponse, ils ont été transférés en isolement cellulaire pendant un certain temps. Ils ont ensuite mis fin à leur grève après avoir reçu des promesses des autorités de traiter leurs dossiers. Cependant, bien qu’ils aient été ramenés dans l’aile générale de la prison, aucune mesure concrète n’a été prise concernant leurs procès ou leur libération.
Les informations indiquent que les détenus ont été arrêtés en 2023 par les forces de sécurité dans la ville d’Izeh. Reza Karim Nejad, originaire d’Ispahan, a été arrêté le 12 août 2023, tandis qu’Ashkan Mohammadi d’Ahwaz et Maziar Naqavi d’Ispahan ont été arrêtés fin août. Farshid Kazemi a, quant à lui, été arrêté le 13 août.
Le sort de ces détenus reste incertain à ce jour, suscitant de nombreuses interrogations sur la situation des droits de l’homme à Ahwaz, en particulier concernant le traitement des prisonniers politiques et les conditions difficiles de leur détention.
De nombreuses organisations de défense des droits de l’homme, tant locales qu’internationales, ont exigé que ces détenus bénéficient d’un procès équitable et que leurs droits fondamentaux soient respectés dans des conditions humaines.
Les appels se multiplient pour la libération de ces prisonniers et la garantie de procès équitables conformément aux lois internationales sur les droits de l’homme, alors que la situation des droits humains à Ahwaz continue de susciter une attention mondiale.