
Catastrophe à Ahwaz : Exécution de six prisonniers politiques au milieu d’une large condamnation des organisations des droits de l’homme
Les autorités iraniennes ont procédé, ce samedi matin (4 octobre 2025), à l’exécution de six prisonniers politiques arabes dans la prison d’Al-Huwaireh, située dans la ville d’Ahwaz, après que le pouvoir judiciaire iranien eut ordonné l’application de la peine de mort.
Malgré l’exécution, les autorités iraniennes n’ont pas révélé les noms des prisonniers, se contentant de les décrire comme « six terroristes séparatistes liés au régime sioniste ».
Cependant, plusieurs organisations de défense des droits de l’homme avaient déjà averti du danger imminent pesant sur ces détenus, affirmant que leur sort était menacé depuis longtemps.
Selon des rapports d’organisations des droits de l’homme, les prisonniers exécutés sont :
Ali Mojadam, Moein Khanfari, Seyed Salem Mousavi, Mohammadreza Moghaddam, Adnan Al-Bouchouka (Ghabishawi) et Habib Driss.
Les autorités iraniennes avaient arrêté ces jeunes hommes à la fin de l’année 2018 et au début de 2019. Ils auraient subi plusieurs mois de torture dans les centres de détention du service de renseignement du Corps des Gardiens de la Révolution islamique avant que la peine de mort ne soit prononcée contre eux.
Des sources ont indiqué que Habib Driss et Seyed Salem Mousavi se trouvaient encore vendredi soir dans le cinquième quartier de la prison de Sheyban à Ahwaz, avant d’être secrètement transférés, dans la nuit, vers la prison d’Al-Huwaireh, où la peine a été exécutée à l’aube, en même temps que les quatre autres prisonniers.
De nombreuses organisations internationales de défense des droits de l’homme ont qualifié ces exécutions de « violation flagrante du droit à la vie » et de « crime inhumain », appelant la communauté internationale et le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à condamner ces actions arbitraires et à faire pression sur l’Iran afin de mettre fin à sa politique d’exécutions aléatoires et opaques visant les militants arabes à Ahwaz.



