
Arrestation de 182 citoyens lors du centenaire de l’occupation d’Al-Ahwaz
À l’occasion du centenaire de l’occupation d’Al-Ahwaz, les forces d’occupation iraniennes ont poursuivi leurs campagnes d’arrestation contre le peuple arabe d’Al-Ahwaz. Amir Khalafian, procureur général et révolutionnaire affilié aux autorités d’occupation iraniennes à Al-Ahwaz, a reconnu l’arrestation de 182 citoyens.
Selon des sources des droits de l’homme, depuis décembre dernier, les forces de sécurité de l’occupation iranienne ont arrêté des dizaines de citoyens ahwazis et ont convoqué des centaines d’autres au siège des renseignements de la milice des Gardiens de la Révolution (Centre 114) et du ministère du Renseignement iranien (Centre 113) pour les interroger.
La majorité de ces détenus sont des activistes culturels, civils et médiatiques, ainsi que des poètes. Parmi eux figurent des militants environnementaux comme Milad Bahri, photographe et activiste social ; Mustafa Jamal, poète de langue arabe ; Ahlem Obayat Bandar, militante culturelle ; ainsi que Saïd Ismail, écrivain arabe ahwazi bien connu.
La plupart des personnes convoquées sont originaires de villes comme la capitale d’Al-Ahwaz, Ma’shour, Mohammareh, Fallahiyeh, Susa, Khor Musa, Hormoz, Abushahr, Jambaron, Izeh, Testern et Karoun.
Les autorités iraniennes d’occupation ont précédemment annoncé l’arrestation de citoyens ahwazis accusés d’espionnage pour le compte d’un État du Golfe, ce qui reflète l’état de peur permanent dans lequel vit l’occupation en Al-Ahwaz.
La police d’occupation iranienne à Al-Ahwaz a également affirmé avoir confisqué plusieurs armes de combat et de chasse lors de descentes effectuées dans les maisons des citoyens ahwazis.
Ce mois-ci, les forces d’occupation iraniennes ont également arrêté des dizaines de citoyens ahwazis pour des raisons idéologiques dans des régions telles qu’Al-Ahwaz, Al-Khafajiya et Al-Fallahiyeh.
La jeunesse ahwazie subit une oppression et une marginalisation systématiques de la part des autorités iraniennes d’occupation. Cela inclut leur exclusion de l’emploi dans les institutions sous contrôle d’occupation dans le cadre d’un projet de « persanisation ».
Des organisations des droits de l’homme ont condamné les campagnes d’arrestations menées par l’occupation iranienne contre le peuple ahwazi, appelant à la libération immédiate des détenus, à la garantie de leurs droits et à l’octroi du droit au travail pour les citoyens ahwazis dans leurs propres institutions.
Ces organisations ont insisté sur la nécessité de protéger les droits du peuple ahwazi sur sa terre, appelant les autorités d’occupation à cesser les arrestations arbitraires et à libérer les détenus emprisonnés.