Al-Kaabi : L’exécution des Ahwazis dans la prison d’Al-Hawaira reflète la haine perse profondément enracinée contre les Arabes
Le Comité exécutif de l’État arabe d’Al-Ahwaz a condamné le crime d’exécution de six citoyens arabes ahwazis dans la prison d’Al-Hawaira (Sepidar), dans la ville d’Al-Ahwaz, perpétré à l’aube par les autorités de l’occupation iranienne.
Le Dr Arif Al-Kaabi, président du Comité exécutif de l’État arabe d’Al-Ahwaz, a déclaré que « l’exécution des jeunes arabes ahwazis reflète la haine perse profondément enracinée envers la nation arabe », soulignant que le régime iranien utilise le système judiciaire comme un instrument pour éliminer les voix libres et les personnes réclamant leurs droits nationaux et humains.
Al-Kaabi a appelé les Nations unies ainsi que toutes les instances et organisations internationales à « agir immédiatement pour protéger le peuple arabe ahwazi contre la répression et les violations des autorités de Téhéran, et pour sauver les détenus ahwazis de la menace d’exécution et de torture dans les prisons iraniennes », insistant sur la nécessité de tenir les responsables iraniens pour comptables de ces crimes qui violent le droit international et les conventions relatives aux droits de l’homme.
Il a ajouté que « chaque fois que l’Iran se rapproche d’un conflit militaire ou d’une crise interne, elle procède à l’arrestation et à l’exécution de jeunes ahwazis sous des accusations fallacieuses telles que l’espionnage, l’attaque d’installations militaires ou l’insulte au régime républicain », estimant que ces pratiques visent à intimider le peuple ahwazi et à briser sa volonté.
Le président du Comité exécutif a affirmé que « le peuple ahwazi résiste depuis plus d’un siècle par des moyens pacifiques et civils, sans jamais recourir à la violence ou aux armes, malgré la répression, la persécution et la discrimination exercées par le régime iranien ».
Al-Kaabi a conclu sa déclaration en appelant la communauté internationale à « reconnaître la souffrance du peuple arabe ahwazi et à soutenir sa lutte légitime pour la liberté, la justice et la dignité humaine ».
