Ahwaz sous la répression : le Corps des Gardiens de la Révolution arrête des Ahwazis sur des accusations fabriquées
Des sources en matière de droits de l’homme ont rapporté que les services de renseignement des milices du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) ont arrêté plusieurs anciens prisonniers politiques ahwazis après le déclenchement de manifestations à Ahwaz ces derniers jours.
Selon des rapports de défense des droits humains, ces arrestations ont eu lieu après que le CGRI a fabriqué des accusations alléguant une collaboration avec des médias étrangers et la diffusion de fausses informations.
Jusqu’à présent, les autorités d’occupation iraniennes n’ont divulgué aucun détail précis concernant l’identité des détenus ou les lieux de leur détention. Le nombre exact de personnes arrêtées reste flou, ce qui suscite l’inquiétude des organisations de défense des droits humains quant au sort de ces détenus.
Aucune information n’a non plus été communiquée sur les accusations légales officielles portées contre eux ou sur les procédures judiciaires susceptibles d’être engagées. L’absence de transparence reflète la politique persistante de dissimulation adoptée par les autorités d’occupation iraniennes concernant les questions liées à l’opposition politique et aux droits humains.
La région d’Ahwaz connaît depuis un certain temps des manifestations sporadiques contre les politiques d’occupation iraniennes, que de nombreux Ahwazis considèrent comme une marginalisation de longue date des habitants de la région.
