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Accord entre Sheikh Khazal Al-Kaabi et la Grande-Bretagne soutenant l’indépendance d’Ahwaz

 

Le 6 mai 1909, il y a 115 ans, les autorités britanniques et Sheikh Khazal Al-Kaabi, le dirigeant de Mohammerah, se sont accordées pour attribuer un terrain sur l’île d’Abadan aux Britanniques afin de construire une raffinerie pour le pétrole ahwazi. Selon l’accord, la terre serait restituée à Sheikh Khazal à la fin du contrat. Les négociations ont eu lieu entre Sheikh Khazal et l’agent britannique à Boukhara, Sir Percy Cox, et l’accord a été finalisé entre Sheikh Khazal, le consul britannique à Ahwaz et Sir Arnold Wilson, le responsable politique britannique et secrétaire de la délégation britannique de négociation.

En vertu de cet accord, une somme de 650 livres sterling par an était versée à Sheikh Khazal pour la location du site de la raffinerie, en plus de l’extension des pipelines sur 130 kilomètres depuis les champs pétrolifères d’Ahwaz à Masjed Soleiman jusqu’à la raffinerie d’Abadan. L’accord comprenait également le soutien à l’indépendance d’Ahwaz contre les revendications iraniennes et un engagement à fournir une aide militaire à Ahwaz en cas d’agression. Cet accord est considéré comme une preuve de la propriété de la terre et de la souveraineté arabe sur celle-ci avant l’occupation iranienne en 1925.

Sir Arnold Wilson, dans ses mémoires, a confirmé qu’en 1913, la construction de la raffinerie et du quai d’exportation était achevée et que les exportations de pétrole avaient commencé. La production de la raffinerie d’Abadan était d’environ 270 000 tonnes en 1914, et elle a augmenté à 900 000 tonnes par an après la fin de la Première Guerre mondiale, lorsque le carburant de la Grande-Bretagne a changé du charbon à l’huile.

La raffinerie d’Abadan était alors la plus grande raffinerie de pétrole au monde, et les Ahwazis exportaient le kérosène ahwazi vers la péninsule arabique. En 1917, la Grande-Bretagne occupa Bagdad, et le Royaume d’Irak fut fondé en 1921. Le pétrole ahwazi représentait environ 90 % des revenus de l’État occupant iranien avant les sanctions américaines actuelles contre l’Iran.

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