Soumis à la torture et au risque d’exécution : 28 prisonniers ahwazis souffrent dans la prison de Sheiban
Des sources des droits de l’homme ont révélé que 28 prisonniers ahwazis originaires de la ville de Shushtar souffrent dans la prison de Sheiban, située sous le contrôle de l’occupation iranienne. Cette prison est tristement célèbre pour les actes de torture et les exécutions physiques perpétrés par les services de renseignement du régime occupant.
Selon ces sources, bien que l’affaire des 28 prisonniers ahwazis de Shushtar ait été officiellement clôturée, le tribunal révolutionnaire sous le contrôle des autorités d’occupation n’a toujours pas statué sur leur sort. Ils demeurent en détention arbitraire dans la prison de Sheiban, sous l’autorité des services de renseignement de l’occupation.
Les 28 citoyens ahwazis, dont 27 hommes et une femme, ont été arrêtés en avril dernier lors d’un repas d’Iftar pendant le mois de Ramadan.
Les noms des prisonniers sont : Bashir Abdullah Zadeh, Jamal Al-Shaab, Jawad Dehwari Jisiba, Hussein Al-Boubladi, Hussein Bouzar, Hussein Hamza, Haidar Al-Shaab, Khalil Abdullah Zadeh, Rashid Dalimi, Rashid Abdullah Zadeh, Zaman Anfaja, Sajad Soleimani Fardi, Sayed Hamed Mousavi, Sayed Jadallah, Sayed Karim Boursadon, Sahib Karasnejadian, Adel Jaberi Shibli, Abbas Dehwari Qasba, Aziz Abdullah Zadeh, Aziz Nasir Fard, Ali Rami, Ali Kaab, Alireza Salman Nejad, Issa Rouezi Dalimi, Mohammad Saadi, Mahmoud Saadi, Mahmoud Ghazlawi et Hajar Heidari.
Le procureur de l’occupation iranienne à Shushtar les a accusés de « participation à une organisation et conspiration pour commettre un crime contre la sécurité intérieure ». Leur affaire a ensuite été transférée au tribunal de la forteresse de Qonitara, puis ils ont été envoyés à la prison de Sheiban.
Bien que l’affaire des 28 détenus ait été close, le système judiciaire n’a émis aucun ordre de libération. Après la clôture de leur dossier, les familles des détenus ont porté l’affaire devant le tribunal de Qonitara, mais le juge a rejeté leur demande.
Selon une source bien informée :
« Ces détenus subissent quotidiennement une torture psychologique à travers la propagation de rumeurs. Un jour, on leur promet une libération sous caution, et le lendemain, on leur parle de l’émission d’un verdict. »
Cette même source ajoute :
« Ces 28 individus n’ont aucun lien avec le gouvernement. Leur seul ‘crime’ est d’être sunnites. Ils ont été arrêtés en une seule nuit et soumis à des interrogatoires intensifs. »
Après leur arrestation, ils ont été soumis à des pressions et accusés d’être des membres de Daesh, des takfiris, des wahhabites, etc.
Tous les prisonniers sunnites sont chefs de famille. Leurs familles subissent des pressions émotionnelles et financières pendant leur détention, vivant dans des conditions extrêmement difficiles. Elles n’ont pas les moyens financiers pour engager des avocats et poursuivre la défense de leurs proches détenus.