Les déclarations de Yigal Carmon sur l’article du Dr. Aref Al-Kaabi et la libération de l’Ahvaz de l’occupation iranienne
Lors d’une interview télévisée, Yigal Carmon , directeur de l’institut MEMRI à Washington, a fait référence à un article écrit par le Dr. Aref Al-Kaabi, abordant le rêve de libérer l’État d’Ahvaz de l’occupation iranienne.
Carmon a abordé le sujet avec une perspective globale, affirmant que l’Iran ne constitue pas seulement un problème interne, mais aussi une menace pour la région et le monde. Il a ajouté qu’une solution pourrait être atteinte sans recourir aux guerres. Selon lui, le régime iranien pourrait être stoppé et renversé sans nécessiter une guerre totale.
Il a souligné que personne ne souhaite la guerre, pas même l’ancien président américain Donald Trump. D’après Carmon, le régime iranien pourrait s’effondrer de l’intérieur si les minorités ethniques opprimées du pays, qui subissent la répression iranienne depuis des années, recevaient un soutien.
Carmon a expliqué que l’Iran est composé d’environ 50 % de Perses, dont une partie s’oppose au régime tandis que d’autres soutiennent Khamenei. Le reste de la population est constitué de minorités opprimées, telles que les Arabes ahvaziens, les Baloutches, les Kurdes et les Azéris, ainsi que d’autres minorités ethniques plus petites.
Ces minorités luttent depuis longtemps pour obtenir leur liberté et une autonomie gouvernementale, certaines allant jusqu’à rechercher une indépendance totale. Pourtant, l’Occident ne leur a pas apporté suffisamment de soutien, même si le régime iranien finance et soutient des organisations terroristes.
Carmon a affirmé que l’appui occidental à ces minorités exercerait une forte pression sur le régime iranien et contribuerait à l’affaiblir. Cependant, il a précisé que ce soutien ne devrait pas se limiter à leur offrir des plateformes médiatiques pour diffuser leur cause, mais qu’il devrait inclure un soutien financier et militaire. Ce soutien, a-t-il expliqué, ne serait pas une guerre directe de l’Occident, mais une aide à ces minorités dans leur quête pour obtenir l’autonomie.
Carmon a cité en particulier l’article du Dr. Aref Al-Kaabi, intitulé « J’ai un rêve », le qualifiant de texte beau et émouvant qui exprime les aspirations du peuple ahvazien à la liberté. Il a salué le Dr. Al-Kaabi, le qualifiant de « leader des Ahvaziens » et notant que cet article reflète le besoin de liberté et de soutien pour faire face au « régime iranien fou », comme il l’a décrit.
Carmon a également mentionné une interview qu’il a menée avec le leader des Baloutches, affirmant que les États-Unis maintiennent des contacts étroits avec les dirigeants de ces minorités et que les services de renseignement américains possèdent des informations complètes sur eux. Néanmoins, il a insisté sur le fait que le soutien américain ne devrait pas se limiter à leur fournir des plateformes médiatiques, mais devrait inclure un soutien matériel et militaire pour permettre à ces minorités de poursuivre leurs objectifs.
Au début de son discours, Carmon a souligné que l’Iran constitue une menace non seulement pour Israël, mais aussi pour l’Occident en général. Il a expliqué que le régime iranien considère les États-Unis comme le « Grand Satan » et Israël comme le « Petit Satan », ce qui transparaît dans les discours des responsables iraniens, qui se terminent souvent par des slogans tels que « Mort à l’Amérique, mort à Israël ».