Caverne de Salomon… Un sanctuaire de prière durant l’époque élamite.
Les cavernes sont l’une des créations les plus majestueuses et époustouflantes de la nature, résultant de milliers voire de millions d’années d’évolution terrestre. La biodiversité singulière qu’elles abritent, comme des chaînes d’êtres vivants isolés, des écosystèmes spécifiques, et la variété d’insectes et de créatures qu’elles accueillent, renforcent leur importance.
La caverne de Salomon, située dans la ville de Masjid Salomon en Ahwaz, surplombe une vallée au sud d’Izeh et est dominée par un immense arc naturel de pierre, impressionnant par sa beauté et sa grandeur.
À l’intérieur de la caverne de Salomon, il y a une source d’eau douce. Pendant la saison des pluies, une cascade puissante jaillit du haut de la falaise. Quatre gravures remarquables de l’époque élamite peuvent être observées ici.
La caverne de Salomon était considérée comme un lieu sacré et un endroit de prière pendant l’époque élamite et pendant des milliers d’années après cela. Il est aussi appelé le sanctuaire « Tarisha », dérivé du nom d’une divinité élamite. Parmi les quatre gravures rupestres de cette zone, deux sont à l’intérieur de la caverne et les deux autres à l’extérieur. Toutes sont attribuées à un des rois élamites locaux nommé « Hani » (2700 av. J.-C.) qui régnait sur Ayapir (le nom d’Izeh à l’époque élamite).
Les abris sous roche de l’Âge de pierre ancien sont concentrés dans les régions nord et nord-ouest de la plaine d’Izeh, en bordure des terres humides.
Au total, 147 grottes et abris sous roche ont été identifiés à la périphérie de la plaine d’Izeh dans le nord-est de la province de Khuzestan, documentés, cartographiés, et surveillés grâce aux études menées dans les années 80.
La plaine d’Izeh est l’une des zones les plus importantes de l’Âge de pierre ancien, offrant une diversité de ressources, des pentes collinaires, des plaines, des sources d’eau, ainsi que des grottes calcaires et des abris, fournissant refuge aux peuples de cette époque. Ces lieux nous donnent un aperçu de la reconstruction des modes de vie et des mouvements de population à la fin de l’Âge de pierre ancien.