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Al-Ahwaz…une politique iranienne systématique pour éclipser l’identité arabe

 

Les changements démographiques qui ont été pris contre les peuples arabes, ne pourront guère modifier leur identité authentique réunie par la langue, la religion, la culture et l’histoire ; dévastée par la géographie provoquée par la colonisation européenne au début du 20ème siècle après l’effondrement de l’État ottoman.

En effet, l’affaire arabe d’al Al-Ahwaz occupée par l’Iran sous le règne de Shah Reza pahlavi en 1925, fait partie des cas oubliés qui remontent rarement à la surface, en raison des protestations au cours desquelles al Al-Ahwaz a éclaté contre l’injustice, l’oppression, la discrimination et la répression du peuple ahwazi arabe.

Quel est le cas des Arabes ahwazis, leur origine, leur histoire et l’emplacement géographique de la région d’Al-Ahwaz?

 L’importance géographique de la province d’Al-Ahwaz

La province d’Al-Ahwaz est la région du Khuzestan ou Arabistan, et les Perses l’ont appelée Khuzestan par ordre de Reza Shah en 1925, et cela signifie le pays des forts et des châteaux, située dans le sud-ouest de l’Iran, bordée à l’ouest par l’Irak, Shatt al-Arab, le Golf Arabique, au sud par la région Baloutchistan, au nord par les montagnes du Kurdistan, à l’est et au sud-est des monts Zagros.

En fait, la province a une importance stratégique parce qu’elle promet le lien entre l’Iran et le monde extérieur en général, et les États arabes du Golfe en particulier. Paradoxalement, il n’y a pas de lacune géographique difficile entre la province et les pays arabes ; en conséquence, c’est un facteur de pression sur l’État central et une force pour la minorité arabe qui y vit.

La superficie de la zone, avant que l’Iran déduite des parties de celui-ci et son inclusion à certaines villes iraniennes, soit environ 375 000 kilomètres carrés. Mais, maintenant elle couvre une superficie de 348 000 kilomètres carrés.

La principauté Al-mash’shi’iyya

Al-Ahwaz a été témoin L’indépendance d’entité indépendant  » la principauté al-mash’shi’iyya  » au cours du 16ème siècle qui a connue sous le nom de « Arabistan « , et elle a été nommée comme « Al-Kaabiya  » après le contrôle de  » al kaab » que son régime a pris fin en 1925 après d’une série d’accords frontaliers entre les ottomans et les perses auspices de la Grande-Bretagne et la Russie.

Étant donné que la Grande-Bretagne renonçait à ses traités avec le prince de « Al-Ahwaz  » Khazal Al-kaabi, et elle a approuvé l’annexion de « Al-Ahwaz  » à l’Iran en 1925 par la force militaire en échange d’une réduction de l’influence russe.

 

 

La complexe de l’occupation perse

Avant l’occupation persique, » Al-Ahwaz  » avait une civilisation et une partie. Étant donné que les origines du peuple « Al-Ahwaz  » appartiennent aux arabes et leurs tribus, il comprend également d’autres groupes ethniques, en outre les arabes vivent au milieu de Al-Ahwaz.

Al-Ahwaz, est une cause nationale, revendique le droit à la reconnaissance en tant qu’état indépendant et à l’autodétermination après l’invasion perse.

Al-Ahwaz, ses origines et sa culture arabes

La population du peuple ahwazi est d’environ 12 millions. En effet, 99% de la population était arabe, mais ce pourcentage a changé. Cela est dû à la politique du gouvernement iranien d’encourager ses citoyens persans à migrer et s’installer à Al-Ahwaz, ainsi que le déplacement des Arabes autochtones.

les racines du peuple Al-Ahwazi remonte à de nombreuses tribus arabes, parmi lesquelles nous citons, mais sans s’y limiter: les tribus appelées(Bani Kaab),(Bani Tarf),(Khazraj),(Kenane), (Qawasim),(Al Hammadi),(shammar),(Anza) ,(Bani Tamim) et d’autres tribus, Le persan est imposé en tant que langue officielle d’apprentissage sur le territoire, Il est également noté que de nombreux arabes ahwazis résident en dehors du territoire, soit dans les États du Golfe ou dans les États européens, pour des raisons politiques ou économiques.

Les Ahwazis caractérisent par leur propre histoire littéraire et leur doctrine, étant donné que la Renaissance littéraire culturelle ahwazie a atteint son apogée sous le règne d’Al-mash’shi et d’Al-Kaabi à la fin du 17ème siècle, et au cours des 18e et 19e siècles.   

Les Pratiques persanes racistes

Les Ahwazis souffrent d’injustice, d’oppression sociale et de répression de la part des gouvernements iraniens successifs qui les considère comme des citoyens de seconde classe.

Les actions arbitraires de l’Iran contre le peuple « Al-Ahwaz » sont : l’abolition des institutions politiques, administratives et judiciaires de la gouvernance arabe , la déclaration de la régime militaire direct , le déni des libertés et des droits politiques les plus fondamentaux comme le droit du peuple de participer à la gouvernance de son pays, que ce soit directement ou par ses représentants , le démembrement de parties du territoire  et les annexion dans les provinces perses en vue d’effacer l’identité arabe.

L’Iran a également imposé de lourdes taxes au peuple ahwazi , utilisant toutes les formes de persécution contre eux comme les déplacés dans les villes perses et la réinstallation pour les familles persanes après confiscation des terres et des biens arabes , et les tribunaux ahwazis s’étaient vus interdire par Iran de traduire vers et hors de l’arabe, la confiscation de tous les livres arabes à Al-Ahwaz que ce soit la propriété des bibliothèques ou des gens, ainsi que l’interdiction d’enseigner l’arabe, en général, la négligence de l’éducation et le manque de soins de santé.

Le ralentissement de la reconstruction de ce qui a été détruit par la guerre Irak-Iran, et le mépris délibéré du problème des mines laissées par cette guerre, et le refus d’eau potable et d’agriculture à la population d’Al-Ahwaz à travers du détournement des affluents de la rivière Karoun vers les régions perses comme Ispahan, ou en poursuivant des projets d’exportation de ces eaux vers les États voisins du Golfe.

Le soulèvement d’Al-Ahwaz en 1979, est l’un des soulèvements dans tout l’Iran, qui a éclaté dans tous l’Iran demandant d’autonomie et l’armée iranienne l’a traité avec la répression ce qui entraîné des centaines de morts. Et les manifestations à Al-Ahwaz se sont poursuivies en demandant le droit à l’autodétermination, Aujourd’hui, elle est devenue généralisée et pacifique.

Le déplacement forcé

Le déplacement forcé des arabes ahwazis est l’une des violations les plus importantes des droits de l’homme par l’occupation persane. Les rapports sur les droits des Ahwazis ont révélé que les autorités d’occupation perses ont exploité de nombreuses crises dont la plupart étaient artificielles, afin d’expulser les habitants ahwazis de leurs régions arabes, Les autorités perses tentent de forcer Al-Ahwaz dans certaines villes, comme Mina Abbas, Abu Shehr, l’ile de Kish, Al-Hawiza, Al-Bustin, Al-Khafaji, Al-Raffi et d’autres, à quitter leurs maisons, et selon les organisations de défense des droits ahwazis, il y avait plus de 300 000 citoyens ahwazis, D’ailleurs, les milices des Gardiens de la révolution ont attaqué les villages d’Al-Ahwaz, tué et blessé plusieurs citoyens après avoir été abattus et arrêtés ceux qui rejetaient la politique perse.

En conséquence la conspiration de l’Iran contre l’État arabe ahwazi, les autorité ont procédé à la création d’une nouvelle division administrative à Al-Ahwaz afin de séparer des parties de la patrie ahawzie, à l’ajout de terres ahwazies à la province du Fars pour qu’il puisse être entourné par le golfe Arabique, sous le slogan de ( lien de Fars avec golfe Persique) pour que la province du Fars et les terres perses surplombent le golf arabique, en essayant de mettre fin au soulèvement du peuple ahwazi et de détruire le rêve de restauration du pays occupé, avec la politique de territoire de facto pratiquée par l’occupation raciste.

Les autorités d’occupation ont également converti une terre pleine de forêts, de rivières et de lacs dans l’Al-Ahwaz occupé en terre sèche afin de transporter plus de Persans dans ces régions.

Au cours des quatre décennies précédentes, l’occupation avait forcé au moins un demi-million d’ahwazis à quitter leurs territoires, à la suite de la politique d’assèchement suivie par l’occupation perse.

 

Des tentatives d’éclipser l’identité arabe

L’occupation iranienne tente d’obscurcir l’identité arabe d’Al-Ahwaz et de tenter de le changer en persan, en effaçant les monuments des civilisations antiques à Al- Al-Ahwaz et en détruisant ses caractéristiques arabes dans une tentative d’effacer l’histoire d’Al-Ahwaz en plus du pillage des monuments, et dans une nouvelle situation qui révèle le ciblage de l’occupation pour l’histoire et les antiquités d’Al-Ahwaz; les 495 artéfacts ont été trouvés dans la région occupée de Ramez d’Al-Ahwaz appartenant à une bande de fouilles archéologiques , Mais ces plans ont échoué en raison de la résistance du peuple arabe ahwazi et la défense de son identité culturelle.

commentant les revendications des peuples non persans d’étudier la langue maternelle dans le but de préserver leur identité nationale, le Président du Comité Exécutif de l’État d’Al-Ahwaz, Dr. Arif Al – Kaabi, a déclaré à Sky News Arabia que plus de la moitié de la population iranienne est interdite d’apprendre sa langue maternelle (arabe, turc, kurde, baloutche…et d’autres), faisant remarquer que 12 millions d’Arabes ne sont pas autorisés à étudier leur langue maternelle, l’arabe, qui est la cinquième langue au monde.

Il a ajouté que Téhéran a délibérément mené des tests en persan pour les enfants des peuples non persans pour l’admission à l’école, notant que 40% des enfants d’Al-Ahwaz ne connaissaient pas le persan, parce que leur langue à la maison est l’arabe, et la langue est aussi répétée d’une façon ou d’une autre dans les régions kurdes, baloutches et azerbaïdjanaises.

Au cours des dernières années, le gouvernement iranien a mis en œuvre un programme « une éducation de la langue persane » dans le cadre duquel les enfants sont inscrits dans des écoles situées dans des régions où leur langue maternelle n’est pas le persan pour passer un test de maîtrise du persan.

Al Kaabi a poursuivi que le régime persan viole aux conventions et résolutions internationales sur l’éducation en langue maternelle dans les régions des peuples non persanes et à la résolution de l’UNESCO appelée à la préservation de la langue maternelle, noté que l’interdiction de Téhéran d’enseigner l’arabe à Al-Ahwaz est contraire aux résolutions et conventions internationales.

Al-Kaabi a affirmé que personne n’est autorisé de parler sa langue maternelle dans les services gouvernementaux et dans la rue parce qu’il constituait un crime punissable par la loi, Des centaines de militants non persans défendant leur langue maternelle ont été arrêtés et exécutés, indiquant que les Ahwazis sont empêchés de parler l’arabe dans les services gouvernementaux à Al-Ahwaz, appelant la communauté internationale à faire pression sur le régime iranien pour enseigner la langue maternelle à des peuples non persans  dans les écoles de leurs régions.

Le Président du Comité Exécutif de l’État d’Al-Ahwaz a souligné que l’interdiction de l’enseignement de l’arabe est non seulement une violation des conventions et des lois internationales, mais aussi un projet visé pour changer l’identité arabe d’Al-Ahwaz en persan.

Les militants d’Al-Ahwaz ont lancé une campagne électronique élargie en vue d’enseigner de l’arabe dans les écoles d’Al-Ahwaz sous le titre « l’étude en ma langue maternelle est mon droit ».

 

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